De retour d'un week-end à Londres, je listerai ici ce qui m'a frappé (je compléterai au fur et à mesure, je n'ai pas le temps de tout écrire maintenant) :
- 40 grues dans le centre, contre (à ma connaissance) guère plus d'une seule à Paris (celle servant à la construction de l'hôtel Shangri La, dans l'ancien hôtel particulier de Roland Bonaparte).
- Les magasins étaient ouverts le dimanche après-midi, un bon compromis entre partisans et adversaires du travail dominical, je trouve, en particulier dans une ville touristique.
- De retour à la gare du Nord, une publicité de The Economist : "Bienvenue dans le pays classé 31e mondial pour la liberté de la presse".
- Un bilan écologique mitigé : un air plus pur qu'à Paris, grâce au péage urbain et à la taxation de l'émission des particules (zone de basse émission) ; deux éoliennes montées sur un immeuble de la rive gauche de la Tamise ; de nombreux vélotaxis. En revanche, pratiquement aucun cycliste urbain, pratiquement aucune culture du vélo ; Paris est encore loin d'Amsterdam, mais Londres est encore loin de Paris. Il manque à Londres un système de vélopartage. La ville est si prospère qu'elle ne semble avoir cure de son empreinte écologique ; mais la hausse des prix des carburants pourrait changer la donne, et si le programme de Boris Johnson, le nouveau maire eurosceptique de Londres était très léger sur l'environnement, j'ai le sentiment que ce sujet sera beaucoup plus pris en compte à l'avenir.
- J'ai vu plus de clochards en cinq minutes à la gare du Nord qu'en deux jours à Londres. Vraiment. Mediapart donne une explication : le logement social est réservé en priorité absolue aux sans-abris, en Angleterre, ce qui n'est pas le cas à ce jour en France.
- Propreté et sécurité des jardins publics : les Londoniens mettent leurs déchets dans les poubelles, contrairement aux Parisiens ; des policiers étaient présents, et même filtraient l'accès de Primrose Hill avec un portique de détection ; ce n'est pas comme le violent solstice d'été au Champ-de-Mars à Paris...
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