2017-06-20
Bipartisme et opposition mutuelle
« D’autre part, il est reconnu en politique qu’un parti d’ordre ou de
stabilité et un parti de progrès ou de réforme sont les deux éléments
nécessaires d’un état politique florissant, jusqu’à ce que l’un ou
l’autre ait tellement étendu sa puissance intellectuelle qu’il puisse
être à la fois un parti d’ordre et de progrès, connaissant et
distinguant ce qu’on doit conserver et ce qui doit être détruit. Chacune
de ces manières de penser tire son utilité des défauts de l’autre ;
mais c’est principalement leur opposition mutuelle qui les maintient
dans les limites de la saine raison. » (John Stuart Mill, De la liberté,
chapitre 2, p. 183).
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