Aujourd'hui, je pense à mon arrière-grand-père britannique Herbert Andrew Parker, soldat du 3e bataillon de fusiliers royaux, tué le 6 mai 1915, il y a exactement un siècle, en Belgique, à l'âge de 26 ans, inhumé au nouveau cimetière britannique de Harelbeke. Il laissait une veuve et deux filles âgées de deux ans et un an.
Trois jours plus tôt, le poète canadien John McCrae écrivait ce poème, pour un ami tué au combat non loin de là :
In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved, and now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.
Lectures recommandées : Le monde d'hier, de Stefan Zweig ; et Les somnambules, de Christopher Clark.
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