À l'école on nous enseignait que l'empereur Charlemagne était le père de l'Europe, d'ailleurs autant français qu'allemand puisque ce n'est qu'avec le traité de Verdun en 843 que son empire sera divisé en trois : Francie occidentale (future France), Lotharingie (future Lorraine), et Francie orientale (future Allemagne).
1200 ans après la mort, le 28 janvier 814, de Charlemagne, de cette figure marquante de l'histoire européenne, catalyseur de la renaissance carolingienne, issu d'une dynastie dont Metz était le berceau, ancêtre des souverains qui régnèrent sur la France pendant 1000 ans, jusqu'en 1870 (oui, même les deux Bonaparte, I et III, étaient des descendants directs, parmi les plus de 1 200 000 descendants actuellement recensés), et quelle que soit l'interprétation actuelle que l'on fasse de son règne, l'Allemagne marque avec faste ce souvenir, par une année Karl der Grosse 2014, notamment à Aix-la-Chapelle.
Et en France ? Rien. Rien ? Vraiment rien, sauf au musée de l'ancienne abbaye de Landévennec, où l'on n'a pas perdu la mémoire, initiative locale qui sauve l'honneur...
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