[Photo retirée à la demande de l'acheteur]
Pax nobis, est-il écrit, en lettres capitales : la paix soit avec nous.
Commentaire sous la photo, dans la Gazette : "Les lettres [ornant ce bracelet] évoquent quelques précieux manuscrits médiévaux. Elles ne forment aucun mot lisible, les initiales, comme autant de lettrines enluminées, conservant le secret d'un mystérieux acrostiche, qui donne son appellation à ce type de bijou" (finalement vendu [prix retiré à la demande de l'acheteur] € frais inclus).
Quand on vous dit qu'il faut encourager les lettres classiques, l'étude des langues anciennes, latin et grec, qui sont utiles voire indispensables dans certains métiers !
2 commentaires:
Bonjour Monsieur,
Je suis propriétaire de ce bijou acheté à l'hotel Drouot, j'ai donc une facture pour prouver qu'il m'appartient.
Selon la loi je peux en interdire la diffusion sur internet.
De plus cette photo dont vous n'êtes pas l'auteur appartient à la maison de vente.
Il semble que vous êtes resté insensible à ma première demande vous invitant à retirer cette photo par conséquent Je remets ces documents à mon avocat qui les utilisera dans le cadre d'une procédure contre vous.
A savoir vous aurez à payer mes frais d'avocat et des indemnités concernant cet abus depuis la date du 13 Oct 2013.
Je suis un professionnel de la vente et la diffusion de mes objets sans mon autorisation me cause un préjudice.
Tenez moi au courant de votre décision à savoir si vous persister à maintenir cette photo dans votre blog ainsi que les commentaires.
Cordialement
Bonsoir Monsieur,
Vous êtes peut-être un professionnel de la vente, mais vous n'êtes apparemment pas un professionnel du droit. Aucune des menaces que vous proférez dans votre message ne tient la route juridiquement.
Etant un professionnel du droit, je peux vous assurer que vous perdriez tout contentieux que vous intenteriez, et que les frais dont vous me menacez seraient évidemment à votre charge, en tant que partie perdante.
Il n'y a ici ni droit à l'image sur une pièce dont vous n'êtes pas l'auteur, et dont les droits sont tombés depuis belle lurette dans le domaine public, ni abus de ma part, ni préjudice, ni faute, ni a fortiori de lien de causalité entre une faute et un préjudice inexistants.
Il est fort dommage d'employer ce genre de méthodes pour faire taire des informations publiques. Devant le ton comminatoire de votre message, qui tend à vouloir contraindre ma liberté d'expression concernant une vente publique, j'hésite à vous être agréable en retirant l'image en cause ; il pourrait être intéressant de démontrer qui de nous deux est dans son tort, et je n'ai, comme juriste ayant dix ans de pratique juridictionnelle, aucun doute sur l'issue de cette démonstration.
Cependant, parce que vous aviez eu la prévenance de me faire adresser par une collaboratrice un premier message autrement plus poli que celui-ci, que je n'avais pas eu le temps de traiter, ayant beaucoup mieux à faire que de répondre à ce genre de récriminations sans fondement, je retirerai la photo et le prix de vente de mon article, sans même vous demander de produire la facture ; voyez comme je suis conciliant.
Salutations,
MB
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