Altercation verbale aujourd'hui à un feu avec un piéton, que j'avais klaxonné parce qu'il traversait au rouge, m'obligeant à m'arrêter alors que le feu était vert pour moi, puis passé au rouge lorsque je pouvais redémarrer sur ma moto. Le piéton mentit effrontément, soutenant que le feu était vert pour lui, avant de passer son chemin, se rendant probablement à l'évidence que je ne lui donnerais pas raison.
L'incivilité de sauvageons, souvent ni "jeunes" ni "issus de l'immigration", est en pleine recrudescence à Paris, qu'ils soient piétons ou motorisés :
- mépris de la couleur des feux (tricolores ou bicolores) ;
- mépris de la distance de sécurité (afin de tenter, en vain, de "pousser" le véhicule qui précède) ;
- obstruction des carrefours ;
- et mépris paresseux mais tellement dangereux de l'emploi du clignotant.
Ces règles simples permettent pourtant d'une part d'assurer la sécurité de chacun, et d'autre part de partager la route plus efficacement entre tous, et sont insuffisamment sanctionnées.
Puisse la multiplication du nombre de vélos, avec Vélib', contribuer à pacifier les relations entre utilisateurs des rues parisiennes : une ville dominée par le vélo (comme Amsterdam) est tellement plus pacifique qu'une ville encore dominée par la voiture (comme Paris), où manquent encore cruellement les pistes cyclables.
Et vivement que Paris institue, à ses portes ou à l'ancien octroi, une congestion charge (un péage urbain) à l'anglaise...
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