J'apprends ce matin que ma plainte du 5 avril 2007, déposée à la suite d'une tentative d'extorsion dans le métro à la station Concorde (billet du 30 mars), a été classée sans suite par le procureur de la République (anonyme, il n'a pas signé !) près le tribunal de grande instance de Paris. Comme justiciable et contribuable, je ressens une insatisfaction certaine : l'action conjointe de la police et de la justice n'a pas permis d'arrêter mon agresseur. Taux de résolution, sur 3 plaintes déposées dans ma vie : zéro.
Trois leçons :
- le 17 ne fonctionne pas correctement ;
- toujours avoir dans le répertoire de son portable le numéro de téléphone ordinaire des commissariats de police de ses lieux de résidence, de travail, de passage ; les commissariats sont les seuls à réagir ;
- il faut utiliser la technologie pour lutter contre la délinquance, et en particulier, développer massivement la vidéosurveillance en France ; elle a fait ses preuves en matière de sécurité, par exemple au Royaume-Uni et à Monaco.
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