J'ai du mal à comprendre l'obsession de certains ultralibéraux (terme choisi sciemment) et néoconservateurs à vouloir démontrer que le réchauffement climatique actuel n'est pas une conséquence de l'activité humaine (les courbes de la teneur de l'atmosphère en CO2 sont assez éloquentes).
Car au fond peu en importent la cause ou les causes, naturelle ou humaine. Les conséquences en sont identiques. Et quelles qu'en soient les causes, les remèdes ne pourront venir que de l'action humaine. Même si les causes en sont naturelles, si les conséquences en sont catastrophiques, il faut que l'humanité compense, réagisse, d'une manière ou d'une autre !
Cette attitude de déni de certains libéraux vise peut-être à défendre l'activité économique, à une époque de relative défiance envers le libéralisme ? À prendre le contrepied de l'idéologie absurde de la décroissance ? Si une vie plus simple pourrait certes contribuer à diminuer la pression humaine sur l'environnement, il est certain que la protection de l'environnement requiert de la croissance et contribuera à la croissance. Le PIB n'est pas seulement quantitatif, productiviste, consumériste, mais aussi qualitatif.
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