2015-05-21

Adieu Palmyre


Regarder 1938-1940 et se demander "comment ont-ils pu laisser faire ça". Et recommencer.

Et tous ces imbéciles qui ne comprennent pas que protéger les pierres c'est protéger les hommes. Comme s'il fallait choisir.

Les pierres sont le marqueur des horreurs commises contre les hommes. Comme les livres en 1933.

Update 2019-03-06: Sauver des livres pour sauver des vies ?

2015-05-06

in memoriam H. A. Parker

http://www.twgpp.org/information.php?id=3298607 

Aujourd'hui, je pense à mon arrière-grand-père britannique Herbert Andrew Parker, soldat du 3e bataillon de fusiliers royaux, tué le 6 mai 1915, il y a exactement un siècle, en Belgique, à l'âge de 26 ans, inhumé au nouveau cimetière britannique de Harelbeke. Il laissait une veuve et deux filles âgées de deux ans et un an.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Royal_London_Fusiliers_Monument.jpg

Trois jours plus tôt, le poète canadien John McCrae écrivait ce poème, pour un ami tué au combat non loin de là :
In Flanders fields the poppies blow 
Between the crosses, row on row, 
That mark our place; and in the sky 
The larks, still bravely singing, fly 
Scarce heard amid the guns below.  

We are the Dead. Short days ago 
We lived, felt dawn, saw sunset glow, 
Loved and were loved, and now we lie 
In Flanders fields.  

Take up our quarrel with the foe: 
To you from failing hands we throw 
The torch; be yours to hold it high. 
If ye break faith with us who die 
We shall not sleep, though poppies grow 
In Flanders fields.

Lectures recommandées : Le monde d'hier, de Stefan Zweig ; et Les somnambules, de Christopher Clark.